Polémoscope 2 - Si certains mots, certaines expressions, que nous pourrions pourtant aimer, sont devenus impraticables par leur surcharge médiatique, socio-historique etc., qui les piège, au point de les déposséder de tout contenu, tandis qu’il en est d’autres, usés jusqu’au cliché, que nous prenons garde d’éviter à tout prix, pensez-vous qu’il en soit de même sur le terrain de la poésie ? Comment vous arrangez-vous avec ces mots et que pourriez-vous en faire ?
C’est au duo s[ChMAK]s, composé d’Anne Kawala et Christophe Marchand-Kiss, que nous avons adressé cette question...
Anne Kawala - Kes-ce...
& Andromaque se parfume à la lavande... (lecture audio)
Christophe Marchand-Kiss - Kon-di ?
& Les carottes sont cuites... (lecture audio)
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Polémoscope 1 - Si l’on pose que certaines innovations techniques et/ou formelles ont pu modifier au 20e siècle l’écriture du poème (de la typographie mallarméenne du Coup de dés aux mots en liberté des futuristes italiens, de l’enregistrement de la Ursonate de Schwitters au montage cut-up de W.S. Burroughs, des symphonies lettristes à la poésie concrète et sonore, etc.), envisagez-vous que l’outil informatique puisse à sa manière influencer, sinon votre conception, du moins le devenir de l’écriture du poème ?
Nous avons invité cinq auteurs à répondre, en deux temps, par une réflexion d’une part et une création ouverte d’autre part.
Michel Deguy - Sous bénéfice d’inventaire et d’invention...
Patrick Beurard-Valdoye - Le numérique c’est pas sorcier
François Rannou - Baptême
Pascale Auger - On ne lit jamais deux fois le même poème, suivi de poésies
Daniel Pozner - En guise de machine à continuer le temps