Damnée par l’Église, admirée par les poètes : l’histoire humaine nous propose une image de la femme très contrastée, qui reflète toujours l’époque et l’idéologie sous l’influence desquelles elle a émergé. Qu’en est-il chez Jean-Jacques Rousseau, le philosophe peut-être le plus controversé ? C’est dans le cadre de l’œuvre Émile ou de l’éducation qu’il nous propose une définition de la condition féminine dans la société de l’époque. Ici, ce n’est pas le livre en entier qui nous retiendra mais les passages nous permettant d’apporter les éléments de réponse à la question « qu’est ce que la femme ? » d’après Rousseau. Car la recherche d’une femme, future Marie et mère, est comprise par l’auteur comme la dernière phase qui accomplit l’éducation d’un homme. C’est pourquoi, dans le livre 5, il donne une définition de celle-ci, une description de son rôle dans la vie d’un homme et bien sûr dans la société. Comme dans les parties précédentes, il va se servir d’un exemple, Sophie, « une femme de beauté modeste qui brille avant tout par son esprit. » 1 Celle-ci représente pour lui l’épouse idéale d’Émile, comportant tous les traits de caractère et les attitudes que chaque femme doit avoir d’après lui.
Sophie ou la femme – Livre 5
Se référant toujours à la nature, Rousseau déclare tous les principes sociaux du caractère humain trouvables et dérivables de celle-ci. Même la position d’une femme n’est pour lui qu’une loi naturelle.
De ce point de vue, beaucoup d’éléments dans la constitution de l’esprit humain se voient influencés par l’appartenance sexuelle. La différence naturelle entre les deux sexes implique une différenciation dans l’éducation des hommes et des femmes, notamment d’un point de vue moral.
Bien que la femme et l’homme aient tous deux des relations sociales, la façon dont ils parviennent à créer des liens n’est pas du tout identique. Dans une relation quelconque, il y a toujours un élément qui se veut plutôt passif et l’autre dont le rôle est d’être actif, influençant. Comme, dans les quatre livres du traité, c’est à l’homme que Rousseau accorde la force, le pouvoir, il est clair que la femme représente dans sa conception la passivité, ce qui va influencer sur sa position sociale en général. Son caractère naturel serait ainsi marqué surtout par la peur, la honte, la frugalité et la réserve.
Une question se pose immédiatement après ce constat : pourquoi est-ce la femme qui se soumet quasiment à tout vœu de l’homme ? Rousseau justifie sa conception à l’aide de l’union sexuelle, le phénomène le plus naturel dans la relation entre l’homme et la femme, où la partition des rôles, c’est-à-dire la question « qui est actif » et « qui se veut plutôt passif », correspond tout à fait à ce concept. Par son activité, l’homme définit sa position dominante non seulement dans la vie intime mais également dans la vie sociale. Car, dit Rousseau, le sentiment de celui qui est plus fort pour dominer l’autre ou surveiller autrui va prendre une position centrale dans les principes de la morale en général.
« … Ce principe établi, il s’ensuit que la femme est faite spécialement pour plaire à l’homme ; si l’homme doit lui plaire à son tour, c’est d’une nécessité moins directe, son mérite est dans sa puissance, il plaît par cela seul qu’il est fort. Ce n’est pas ici la loi de l’amour, j’en conviens ; mais c’est celle de la nature, antérieure à l’amour-même... » 2
En même temps, il faut signaler que Rousseau ne voit pas le fait d’être faible comme un désavantage ; au contraire, il pense que les femmes savent très bien s’en servir.
Celui qui est moins fort offre relativement peu de résistance. La faiblesse en soi se présente en même temps comme un outil de défense puisqu’il donne à l’homme une obligation de déployer le moins que possible ses efforts. Par sa position, la femme exige que l’homme la traite doucement, avec politesse. Ce fait est très visible dans les domaines de l’amour et de la coquetterie. Ce champ appartient tout entier aux femmes, constate Rousseau, car seules les femmes savent influencer l’homme sans que ce dernier ne le sache. Néanmoins cette sorte de dominance doit rester cachée, elle ne doit pas être dévoilée.
« … C’est que le plus fort soit le maître en apparence et dépende en effet du plus faible ; et cela non par un frivole usage de galanterie, ni par orgueilleuse générosité de protecteur, mais par une invariable loi de la nature, qui, donnant à la femme plus de facilité d’exciter les désirs qu’à l’homme de les satisfaire, fait dépendre celui-ci malgré qu’il en ait du bon plaisir de l’autre, et le contraint de chercher à son tour à lui plaire pour obtenir qu’elle consente à le laisser être le plus fort... » 3
La femme, ainsi dotée d’une telle ruse, doit être surveillée de crainte qu’elle ne dépasse certaines limites. La femme se présente sous cet angle de vue comme une « Pandore » qui, faute de discipline, pourrait ouvrir la boîte des maux, représentée dans ce contexte par l’empire de l’amour. Voilà pourquoi Rousseau insiste sur le fait que les femmes reçoivent une éducation très directive, voire sévère.
Dans la partie suivante du traité, Sophie tombe amoureuse du héros des « Aventures de Télémaque ». À l’aide de cet exemple, l’auteur justifie la nécessité de surveiller le comportement de la femme. L’amour passionnel de Sophie doit s’éteindre, car, comme on l’a évoqué auparavant, la femme a pour devoir de rester sage et ses sentiments doivent surtout servir de base à sa capacité de raisonnement. Un tel développement des fantasmes pourrait détruire sa vertu 4 .
Or, la femme est, avant tout, l’élément constitutif le plus important de la famille. C’est la nature elle-même qui lui a accordé ce rôle. Non seulement elle assume l’accouchement de l’enfant mais elle doit, en outre, assurer l’éducation de ce dernier. Outre la relation avec les enfants, elle doit également apprendre comment créer et préserver celle qui la lie à son mari, principalement en le mettant en confiance dans son rôle de père. Il est aussi indispensable qu’elle comprenne le vrai rôle du mariage, son but et les effets que celui-ci a sur sa propre vie. Le mariage l’oblige également à un contrôle ferme de son comportement :
« ... Sans doute il n’est permis à personne de violer sa foi, et tout mari infidèle qui prive sa femme du seul prix des austères devoirs de son sexe est un homme injuste et barbare : mais la femme infidèle fait plus, elle dissout la famille, et brise tous les liens de la nature ; en donnant à l’homme des enfants qui ne sont pas à lui elle trahit les uns et les autres, elle joint la perfidie à l’infidélité... » 5
Le mari à son tour reprend quasiment le rôle de son beau-père en tenant son épouse au courant de tous les sujets qui relèvent de la culture générale. Rousseau affirme qu’une femme ne doit pas être tout à fait ignorante. Il y a cependant des domaines qui, pour le rôle qu’elle joue, peuvent être passés sous silence. C’est alors la tâche du mari d’apprendre à sa femme ce qu’elle a besoin de savoir. La femme n’a pas besoin d’exposer ses idées ou ses points de vue sur les différents problèmes de son temps ; ceci ne sera pas apprécié par la société. Il lui suffit juste de connaître la position de son mari et de défende celle-ci officiellement afin de jouer pleinement le rôle qui doit être le sien.
« C’est ainsi aux femmes à trouver, pour ainsi dire, la morale expérimentale, à nous à la réduire en système. La femme a plus d’esprit, et l’homme plus de génie, la femme observe et l’homme raisonne ; de ce concours résultent la lumière la plus claire et la science la plus complète qui puisse acquérir de lui-même l’esprit humain, la plus sure connaissance, en un mot, de soi et des autres qui soit à la portée de notre espèce ; et voilà comment l’art peut tendre incessamment à perfectionner l’instrument donné par la nature. » 6
De plus, ce constat souligne encore l’idée de Rousseau selon laquelle la femme doit être soumise au contrôle afin de ne pas perdre son chemin. Tout comme le développement de ses fantasmes, celui de son l’esprit est dangereux pour sa vertu.
On en vient ainsi à la déclaration de Rousseau ; celle où il prétend qu’il est inutile d’expliquer les bases théorétiques de la religion aux femmes. Il privilégie plutôt une explication pratique de la foi, comme les dix commandements ou la pratique de la confession. C’est encore le mari qui est chargé d’assumer l’éducation religieuse de la femme, commencée par l’explication de base donnée par le beau-père. Le respect de cette pratique assure à la femme une position certaine et souhaitable dans la société.
Rousseau, comme on sait, attache une grande importance aux pratiques éducatives : il met donc aussi en avant les jeux ou travaux ludiques pour assurer l’éducation féminine. Par quels moyens, en effet, atteindre les objectifs fixés ?
La femme, étant avant tout faite pour plaire à l’homme, devrait recevoir depuis son enfance une éducation culturelle et esthétique soutenue. Ainsi, on apprend à la petite fille, à l’aide des dessins, à avoir un goût pour l’art afin de faire naître, dans son esprit, une intuition pour l’esthétique. Car il faut qu’elle sache parfaitement s’habiller, se maquiller, se coiffer selon sa position dans la société.
La connaissance de la culture générale étant pour les femmes, d’après Rousseau, guère utile voire négligeable, il faut tourner l’intérêt des petites filles plutôt vers la préparation du rôle de la mère, personnage central de l’aménagement du foyer, en favorisant les jeux avec les poupées ; il met aussi l’accent sur des travaux pratiques tels que la couture ou la cuisine. Il n’oublie pas d’affirmer que ce type d’éducation correspond tout à fait au caractère naturel des femmes :
« … Et en effet presque toutes les petites filles apprennent avec répugnance à lire et à écrire ; mais quant à tenir l’aiguille c’est ce qu’elles apprennent toujours volontiers. Elles s’imaginent d’avance d’être grandes, et songent avec plaisir que ces talents pourront un jour leur servir à se parer. » 7
Il se sert de cet exemple pour justifier la différence entre la nature d’une femme et celle d’un homme. Ces jeux, consistant en imitations, sont en définitive en parfaite harmonie avec la thèse de l’auteur : la femme doit se laisser conduire par son mari, être généralement prête à le suivre.
Afin que cette éducation soit solide dès ses fondements et dure toute la vie, il faut certes apprendre à la femme à obéir, à préserver les traditions, mais en même temps il est indispensable de l’informer des avantages qu’elle aura à jouer son rôle, notamment en termes de légitimité sociale. Cette explication aura d’après l’auteur le meilleur effet si elle se présente sous forme de dialogue. Voici l’exemple que l’auteur nous donne à propos de Sophie :
« … Il faut ma chère enfant, que je vous explique mes vues dans la conversation que nous eûmes tous trois avant-hier. Vous n’y avez peut-être aperçu qu’un art de ménager vos plaisirs pour les rendre durables. Ô Sophie ! Elle eut un autre objet plus digne de mes soins. En devenant votre Époux, Émile est devenu vôtre chef ; c’est à vous de l’obéir, ainsi l’a voulu la nature ; et c’est pour vous rendre autant d’autorité sur son cœur que son sexe lui en donne sur vôtre personne que je vous ai faite l’arbitre de ses plaisirs. Il vous en coûtera des privations pénibles mais vous régnerez sur lui si vous savez régner sur vous... »
La femme a aussi pour responsabilité d’assurer le bon fonctionnement des liens entre les membres de la famille : elle doit, par conséquent, supporter les fautes et les manques de son mari, non seulement pour lui assurer l’autorité auprès des enfants, mais également pour lui donner de l’assurance par cette forme de protection : elle incarne ainsi un quasi point de repère grâce auquel l’homme trouve sa propre position dans la société. On en revient à l’image de la femme comme une sorte de Pandore : Rousseau affirme en effet qu’une telle attitude, qui renforce chez l’homme le sentiment de sa force, permet aux femmes d’exercer sur eux une influence inconsciente.
« ... Mais la femme à la fois honnête, aimable et sage, celle qui force les siens à la respecter, celle qui a de la réserve et de la modestie, celle en un mot, qui soutient l’amour par l’estime les envoie d’un signe au bout du monde, au combat, à la gloire, à la mort, où il lui plaît ; cet empire est beau, ça me semble, et vaut bien la peine d’être acheté... »
La critique simultanée de l’œuvre
Cette conception, qui ne resta pas tout à fait sans écho, ouvre un vaste débat sur l’éducation. Vu les préceptes de l’éducation religieuse, cette œuvre était considérée par les uns comme dangereuse et impie, par les autres comme une doctrine destinée à renverser la religion et la société. C’est la raison pour laquelle Émile attire vers 1770 l’attention des auteurs spécialistes des questions d’éducation publique, ce que confirme la correspondance entre Rousseau, le comte Fédor Golowkin et le Prince de Würtenberg. La place de cette œuvre dans la philosophie de l’éducation justifie d’ailleurs le fait que certains grands personnages, comme Georges Sand, ou bien François Pestalozzi, élevèrent leurs enfants, comme ce fut le cas pour d’autres, à l’aide de cette théorie, comme, à titre d’exemple, le physicien Ampère.
De plus, l’idée de la supériorité de l’homme, qui constitue d’ailleurs le centre de la critique de Wollstonecraft, fausse, en son fondement, une vraie relation humaine. L’homme n’étant pas parfait, la femme ne peut jamais le suivre aveuglément. Même si elle le faisait, une telle relation serait mensongère. Afin d’établir des relations sociales solides et de longue durée, Wollstonecraft propose un concept qui fait référence à un des principes essentiels de son époque, c’est-à-dire au contrat social. Mais celui-ci n’est pas à comprendre dans le sens que Rousseau lui accorde. Wollstonecraft pense plutôt à un état d’équilibre qui devrait présider à la constitution d’une relation humaine. Elle finit sa critique en l’accusant de s’être laissé trop influencer par le modèle scolaire français du 18e siècle.
L’héritage moderne du concept de Rousseau
Cette œuvre, admirée par les uns, critiquée par les autres, continue en tout cas à être débattue jusqu’à nos jours. Après avoir été une source d’inspiration majeure lorsque la Troisième République posa les fondements de l’éducation laïque, gratuite et obligatoire, cette conception est restée une référence plus ou moins essentielle pour les réformateurs de l’enseignement du 20e siècle. D’une manière générale, l’ Émile offre des arguments face à tous ceux qui veulent, pour ainsi dire, étouffer l’éducation de l’enfant en ne la considérant que du point de vue du marché du travail et en lui laissant pour seul destin l’école. Ainsi, l’œuvre alimente toujours le débat sur la déscolarisation de l’enfant, repris, par exemple, par Catharine Baker.
L’image de la femme, qui fut l’objet de notre analyse, doit, en ce qui concerne Rousseau, être replacée dans le cadre de la pensée du 18e siècle. La présentation de la femme comme une figure faible dont le comportement est modeste et la position plutôt réservée correspond au fond au système hiérarchique de l’époque. Cette hypothèse pourtant, malgré son côté traditionnel, révèle quelques aspects qui persistent jusqu’à nos jours. Au début de notre analyse, nous évoquions une idée de Rousseau suivant laquelle la femme est un élément passif alors qu’il accorde à l’homme le rôle actif. Il justifie le caractère naturel de cette disposition par l’illustration de l’acte le plus naturel, le coït. Or, à y regarder de près, cette conception, aussi poussée à l’extrême qu’elle paraisse, trouve des échos dans notre société.
Prenons juste l’exemple de la révolution sexuelle à la fin de 20e siècle, qui a notamment développé la thématique de la dite « émancipation de la femme au lit ». Le combat contre le tabou du sexe, découvert avec Freud, constituerait aujourd’hui l’une des armes principales des femmes pour atteindre l’égalité. Nous allons nous appuyer sur l’étude d’un magazine féminin – parmi tant d’autres – pour constater combien de place est accordée au débat autour de la timidité féminine au lit. On pourra même y retrouver quelques paraphrases de l’œuvre analysée !
Soumettons ainsi à une analyse un magazine récemment fondé en France : Bien dans ma vie. Il suffit déjà d’examiner le titre pour voir la proximité de ce magazine des manuels du comportement au 18e siècle. Une étude dans le numéro 2 consacrée au sujet « J’ai envie d’être moins timide au lit » nous apporte des faits tout à fait intéressants pour notre thème. Nous pouvons même y retrouver des arguments qui reprennent les conceptions de Rousseau.
Le psychologue, auteur de l’article, encourage d’abord les femmes à ne pas se satisfaire du schéma stéréotypé du coït et leur explique en même temps pourquoi il leur faut changer d’attitude. Il fait une allusion à une situation dans un restaurant : « Faisons une comparaison : quand un couple va dîner au restaurant, si la femme n’ose pas commander son repas et que c’est son partenaire qui choisit pour elle, il risque de commander quelque chose qu’elle n’aime pas. » 8 D’un autre côté, l’auteur en revient quasiment à l’idée de Pandore, une situation très redoutée chez Rousseau, en assurant les lectrices qu’un comportement modeste et réservé peut apporter ses fruits. Dans la partie « Et si la timidité les faisait craquer ? », il explique : « … La femme un peu timide conforte les hommes dans leur virilité. En effet, la peur de ne pas être assez performant est le principal problème d’ordre sexuel chez l’homme. Les standards de la société lui imposent d’être compétitif dans tous les domaines... » 9 De plus, on retrouve pour ainsi dire ici un discours du même type, se référant à un état des choses « allant de soi » voire tout à fait naturel, comme c’est le cas du discours de Rousseau dans l’ Émile.
Le psychologue en l’occurrence tient enfin à avertir qu’il y a beaucoup de maladies psychiques chez une femme qui dépendent de la qualité ou bien de l’intensité du coït. Ce constat n’affirme-t-il pas une importance de l’acte sexuel pour notre vie publique ? Or, qui parmi nous permettrait de laisser des lois et interdictions s’immiscer dans sa vie intime dans l’hypothétique fin d’atteindre l’égalité ? Par ailleurs, si l’on en reste à cette optique déterministe, au niveau sexuel, l’égalité dans un couple ne sera jamais possible. Si être « bien dans sa vie » n’est au fond qu’une question d’équilibre déterminé par la sexualité, alors on ne fait que reprendre, sous une autre lumière, les conceptions de Rousseau ou d’autres penseurs, qui persistent ainsi jusqu’au troisième millénaire.
Bibliographie
DURAN, Dany, « J’ai envie d’être moins timide au lit », in Bien dans ma vie, n°2, juillet 2002, Paris.
HAUSEN, Karin, Frauen suchen ihre Geschichte, Verlag C.H. Beck, München 1992.
ROUSSEAU, Jean-Jacques, Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes, 3.édition, Paderborn, Wien 1993
ROUSSEAU, Jean-Jacques, Du contrat social, Flammarion, Paris, 1992
ROUSSEAU, Jean-Jacques, Émile, in Œuvres complètes, Gallimard, Paris 1969.
WOLLSTONECRAFT, Mary, A Vindication of the rights of woman, Penguin books, Middlesex, England, 1992.
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Voir Rousseau, Jean-Jacques, Émile ou de l’éducation, in Œ uvres complètes, Édition Gallimard, Paris 1969, p. 746. ↩
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Voir Rousseau Jean-Jacques, Émile ou de l’éducation, in Œ uvres complètes, Édition Gallimard, Paris 1969, p. 692. ↩
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Voir Rousseau Jean-Jacques, Émile ou de l’éducation, in Œ uvres complètes, Édition Gallimard, Paris 1969, p. 695. ↩
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Ce constat souligne bien le mépris général du roman de la part de l’auteur qui considère celui-ci comme un centre du mal présent dans la société. En plus, cette pensée de Rousseau s’inscrit dans l’opinion publique de l’époque qui n’était pas du tout favorable à ce genre littéraire. ↩
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Voir Rousseau Jean-Jacques, Émile ou de l’éducation, in Œ uvres complètes, Édition Gallimard, Paris 1969, p. 697. ↩
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Voir Rousseau Jean-Jacques, Émile ou de l’éducation, in Œ uvres complètes, Édition Gallimard, Paris 1969, p. 737. ↩
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Rousseau Jean-Jacques, Émile ou de l’éducation, in Œ uvres complètes, Édition Gallimard, Paris 1969, p. 706. ↩
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Dany Duran, « J’ai envie d’être moins timide au lit », in Bien dans ma vie, n.2, juillet 2002, Paris. ↩
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Ibid. ↩